Un voyage de 8 semaines

décembre 2019 – janvier 2020

Première période de 4 semaines : retour sur les bancs de l'école !

Je ne connaissais pas un mot d'Espagnol. Je me suis inscrit sur le site www.enforex.com. Ils m'ont envoyé dans une école à Antigua qui s'appelle « Maximo Nivel ». 4 heures de cours le matin. Des activités gratuites certains après midi, hébergement en famille d'accueil avec 'titdej et dîner. Le tout pour 200 € par semaine. Locaux très agréables, profs expérimentés et compétents, organisation parfaite. Que du bonheur !

Après 4 semaines, j'avais vu l'essentiel du vocabulaire et de la grammaire. Reste plus qu'à ingurgiter et pratiquer !

Antigua est une ville magnifique, agréable bien que très touristique. Climat parfait en décembre – janvier : pratiquement pas de pluie, soleil, frais le soir et le matin, chaud (28°C) la journée.

Deuxième période de 4 semaines : tour du pays à moto.

D'Antigua à Lanquin : altitude souvent supérieure à 2000 m, climat froid, parfois brumeux. La région des ethnies Maya avec leurs habits traditionnels.  

La région de Florès : 400 m d'altitude. Chaleur, mais parfois pluie, visite de la cité maya historique de Tikal quasi obligatoire !

Le Bélize, Bélize city, île de Caye Caulker : population totalement différente, style Noir – Jamaïque. L'île est bien pour le snorkeling, à condition de prendre un tour en bateau qui vous emmène dans les réserves marine : une bonne adresse : www.snorkeladw.com.

Attention : les prix au Bélize se rapprochent de ceux de la France et l'ambiance n'est pas très sympa dans la capitale.

L'est du Guatemala : Rio Dulce, Linvingston. Climat chaud et très humide, moustiques, yacht de luxe, ambiance Jamaïque sur Livingston mais sans agressivité.

Au sud de Guatémala Ciutad : on retrouve un climat sec et agréable, des montagnes pas très hautes, agriculture, quelques villages mayas, très peu de touristes.

La cote pacifique : El Paredon pour le surf et Monterrico pour ... ne pas se baigner à cause des courants marins ! Chaud et humide. Comme à Rio Dulce, c'est le paradis des moustiques.

Questions pratiques :

Billet d'avion : j'ai trouvé à 550€ aller-retour, hors vacances scolaires. Paris – Guatémala Ciutad avec deux étapes aux USA. Attention, l'ESTA est obligatoire aux USA, même pour un transit.

Santé : aucun souci à condition de ne boire que de l'eau filtrée.

Sécurité : des gros problèmes d'agressions et de vols dans la capitale, ville à éviter et qui ne présente d'ailleurs pas d'intérêt. Se méfier aussi vers certaines zones touristiques, style volcan ou bord du lac Atitlan où certains touristes isolés se sont retrouvés attaquées et dépouillés. Sinon, je me suis toujours senti en sécurité.

Population : Les gens sont plutôt agréables. Réservés au premier abord, ils se décontractent au premier sourire et aiment discuter, plaisanter, rire.

Les prix : Le Guatémala n'est pas cher, sans atteindre les performances des pays du sud-est asiatique. En gros, prix divisés par 2 par rapport à la France.

Moto : On peut la louer, mais aussi l'acheter.

Choisir de préférence une moto à roues à rayons, histoire de ne pas casser une roue dans un des innombrables nids de poule. Un trail est préférable sur les pistes, mais une routière peut aussi passer dans la majorité des cas. Une moto trop grosse (style 1200 GS) est un handicap sur les pistes pourries, très glissantes en cas de pluie et avec de fortes pentes.

Pour la location, j'ai fait affaire avec Simoon à Antigua : www.simoontours.com. Pour les longs trajets, ils ne louent que des 250 trail chinoises au minimum. 430 € pour un mois. Ils m'ont procuré une machine récente (5000 km au compteur) qui s'est avérée fiable et agréable. Ils ont été aussi très arrangeants, de parole et soucieux que mon voyage se passe bien. Bref, je recommande très vivement !

Attention : on ne peut pas sortir du pays avec une moto de location.

Pour l'achat, on trouve des motos neuves 125 cc chinoises à partir de 1000 €, des 150 Honda trail à 2500 €. Formalités : il faut demander au service des impôts un numéro de TVA qui est attribué immédiatement à la vue du passeport.

Pour une moto d'occasion, on établit le changement de propriétaire immédiatement chez un notaire et on peut rouler.

Pour une moto neuve, achetée chez un commerçant, il faut attendre environ 15 jours pour avoir la plaque d'immatriculation. Interdiction de rouler pendant ce temps.

Assurance : c'est simple, il n'y en a pas. Gaffe !

Equipement : on passe du chaud et humide au bord de mer (33 °C) au froid et sec en montagne où les températures nocturnes peuvent être négatives. Je conseille d'amener blouson de moto, gants et bonnes chaussures. Les loueurs prêtent des casques.

Les routes : attention aux gps qui ne vous donnent pas l'état des routes. Se renseigner auprès des autochtones. J'ai vu des routes sensées être principales et dans les faits déguisées en champs de cailloux, à peine carrossables. J'ai vu des petites routes, blanches sur les cartes, parfaitement revêtues. Attention aux « gendarmes couchés », appelés ici « tumulus » qu'on trouve partout, même en virage, et sans prévenir : une forme de sélection naturelle ...

La circulation se passe bien, les Guatémaltèques conduisent plutôt bien dans l'ensemble, sauf aux abords de la capitale où le stress est garanti !