Une solution pour limiter les souffrances ...

                                                   ...   et le confinement

 

 

 

On confine, on déconfine, on reconfine. On sacrifie l'économie, on muselle le peuple.

Tout cela vaut-il vraiment le coup ?

En fait tout dépend de notre acceptabilité de la mort, sujet tabou dans les sociétés occidentales.

De mon coté, j'ai une opinion bien à moi, au risque de choquer !

 

En France, on oblige les gens à vivre, quelques soient les souffrances qu'ils endurent, quitte à agrandir le trou de la sécu voire à détruire l'économie. On leur interdit même la possibilité d'une fin de vie digne et sans souffrance. Ça j'en ai déjà parlé dans mon paragraphe sur « la fin de vie ».

 

Si on revient au COVID. Constat début novembre 2020 : âge médian en réanimation 68 ans, âge médian des personnes décédées 84 ans. La majorité des morts du COVID a donc plus de 80 ans. Des gens dont l'espérance de vie était déjà bien limitée. Ces gens-là, même s'ils ressortent de réanimation, resteront, d'après ce que les spécialistes disent, bien diminués. Quelle sera leur qualité de vie alors pour leurs derniers jours ?

 

Pour une personne plutôt jeune, oui, ça vaut le coup de déployer des efforts pour la sauver. Elle a plus de chance de s'en remettre correctement et de vivre encore de nombreuses années en bonne santé. De plus elle a éventuellement charge de famille, des gens qui comptent sur elle et éventuellement qui en ont besoin.

 

Bien sûr, la mort d'une personne âgée est douloureuse pour ses proches. Mais c'est malheureusement dans l'ordre des choses. Par contre, la mort d'un enfant ...

 

Faut-il pour autant laisser mourir les vieux ?

Surtout pas ! Il faut soigner tous ceux qui demandent à l'être, quel que soit leur âge et leur condition physique.

Mais de grâce, regardons enfin en face la possibilité de l'euthanasie. Ne forçons plus à vivre quelqu'un qui a peu de chance de s'en remettre. Donnons la possibilité à chacun de décider maintenant, avant même de tomber éventuellement malade du COVID, s'il souhaite entrer en réanimation ou pas. Dans ce dernier cas, proposons lui une mort douce et sans douleur du genre « sédation profonde ».

 

Je pense que beaucoup de personnes, surtout âgées, seraient d'accord pour ce système. Il y aurait donc moins de souffrance pour elles, plus de places de réanimation vides pour ceux qui souhaitent être soignés et peut être pas de confinement ni de sacrifice de l'économie.

 

 

En ce qui me concerne, et pour que ce soit absolument clair pour mes proches et pour le personnel hospitalier, je déclare en mon âme et conscience que si je suis atteint du COVID au point de me retrouver en réanimation, je veux qu'on mette fin à ma vie par une mort douce et indolore.